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LES MOTS D'AMOUR

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L'écriture de la pièce

 

Olyanna Rubio Lopez, Valérie Legrand et Kyralina Rubio Lopez

En collaboration avec Sophie Le Corre

 

La rencontre est bien souvent le point départ d’un projet qui va nous porter parfois bien plus loin que nous pouvions l’imaginer. Pour ce texte, la commande était assez souple : Edith Piaf, sa vie, son œuvre. Et il suffit de lire attentivement le texte qui ressort de ce travail pour être convaincu que la rencontre, celle qui bouleverse, a eu lieu.

 

Dans ce texte nous apparaît une Edith Piaf sincère, profonde, touchante, une femme qui nous parle de sa vie d’artiste, de sa vie de femme, les deux étant tellement liées l’une à l’autre qu’on ne fait plus la différence. On peut trouver pour chaque moment de sa vie une chanson qui correspond et ce n’est pas un hasard.

 

Les trois auteures ont su trouver les mots justes pour nous raconter avec pudeur, humour et générosité cette vie tourbillonnante et passionnante. La rencontre même des styles d’écriture très différents de ces auteures, tantôt poétiques, tantôt réalistes, fait de ce texte un récit atypique et poignant.

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Le propos

 

 

Piaf en « Mots d'amour »

 

...En off... La voix fatiguée et confidente de Piaf entame le spectacle...

 

Elle va nous raconter sa vie : la rue, ses amours, ses rencontres, sa gloire, sa foi, sa fin..., son histoire d'avant et d'après...

 

Vient une introduction musicale et dansée où déjà la mort est présente... Comme un signe, un cygne noir. 

 

Et puis..., elle apparaît, menue, courbatue... et souriante... On la voit petite, enfant de la rue qui n'a jamais fini de grandir... On la voit trimbaler sa passion... On la suit... On la vit...

 

Dans une chronologie qui mélange ses souvenirs, ses témoignages, ses expériences, les corps se font orchestre de sa voix... On y retrouve, à travers les plus beaux textes, toutes les postures, toutes les blessures et toutes les joies... Les corps nous racontent les mots...

 

On se surprend à sourire, à rire et puis souvent à essuyer subrepticement, dans le noir de la salle, ses larmes dans lesquelles s'écoule notre complice empathie...

 

L’espace d’un soir, nous sommes plongés dans les rues sombres de Paris, dans l'appartement du quartier... A une autre époque, une époque où les chanteuses tombaient amoureuses des boxeurs…

 

C'est beau, touchant et confondant de vérité...

 

On en veut encore!     

 

Edmond Thanel

Théâtre de l'an demain

Responsable projet, production et diffusion

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Sophie Le Corre dans le rôle d'Édith Piaf

Elle aborde ici un rôle difficile tant Édith Piaf est encore présente dans la mémoire collective. Appliquée, minutieuse, elle s’est glissée avec beaucoup d’humilité dans la petite robe noire, taillée à sa mesure. 

Sophie Le Corre, dans le rôle d’Édith Piaf, c'est une métamorphose qui se fait incarnation. Elle nous invite dans l’intimité des souvenirs de cette grande artiste et nous livre de touchantes confidences.

Chorégraphies et Mise en scène

Annabelle Richefeu

Le point de départ de cette création était l'envie d'un spectacle musical et chorégraphique autour d'une rencontre entre la chanson française et le flamenco. Pour enrichir ce concept, je me suis nourrie d'écoutes, de lectures... entre autres, une biographie d'Édith Piaf. Je connaissais sa vie d'artiste, mais peu sa vie de femme. Cette découverte m'a bouleversée. Sa vie et son œuvre faisaient résonnance   aux émotions passionnées propres au flamenco, ma culture. Ce fut le déclencheur, le moment décisif où rendre hommage à cette artiste m'est apparu comme une évidence. Je voulais que le public découvre la femme qu'elle était à travers son œuvre et soit ému comme je l'ai été.

La danse étant pour moi le relais des mots, je l'ai maniée telle une palette de peintre, venant y tremper le pinceau de mon imaginaire, y puiser d'autres d'autres inspirations et dépasser le simple cadre du flamenco. La danse, au sens large du terme, vient ainsi intensifier l'instant de la confidence, "comme un tire-bouchon qui s'enfonce dans la sensibilité des gens". (FG Lorca)

Distribution

 

Sophie Le Corre

Emmanuelle Crivellé

Raoul Petit 

Felipe Calvarro

Philippe Régal

Caroline Pastor

Lucile Menon Simón

Florence Callet

Sandra Nazé

Sophia Sena

Sabrina Llanos Tarragona

 

Régisseur lumières   Jean-Marc François

Régisseur son   Jimi Daurs

Costumes   Sophie Pasquet

Décors   Jeff Boucharenc

Crédits photos   Sandrine Huet - Alain Jacq - AFP

Vidéo   Gérard Dreneau

Ils nous ont accueillis

"L'Avant Scène" Paray-Vieille-Poste

"Centre Gerard Blotnikas" Chilly-Mazarin

 "Cinéma Truffaut" Chilly-Mazarin

 "Espace Culturel René Fallet" Crosne

 "Théâtre de Ménilmontant" Paris 20e

 "Espace Culturel Lucien Mounaix" Biganos

"Espace Maurice Lerozier" Dammartin-En-Goële

 "Théâtre Espace Coluche" Plaisir

 "Centre Culturel Jacques Brel" Villebon-Sur-Yvette.

 

Prochainement

14 février 2021 - 15h Centre Culturel Aragon-Triolet Orly

Saison 2021/22 - "Le Forum" Chauny

LA GALERIE

PRESSE

 

"Les Mots d'amour": un somptueux hommage à Piaf

 

La pièce intitulée "les mots d'amour", de la compagnie Zambra, piquait notre curiosité depuis quelque temps et c'est à la MJC de Chilly Mazarin que nous avons eu le plaisir d'assister à une représentation. Raconter la vie d'Edith Piaf tout en mêlant théâtre, danse Flamenca, hip hop et danse contemporaine, tel était le pari audacieux d'Annabelle Richefeu, directrice artistique et chorégraphe de cette création. Retour sur cette représentation qui a largement comblé le public

 

Un enregistrement sonore diffuse la voix d'Edith Piaf tandis qu'une femme frêle, un peu voutée, s'approche du public. Vêtue d'une robe noire et portant une croix d'or autour du cou, c'est la comédienne Sophie Le Corre qui incarne Edith Piaf. Dès les premières secondes où son regard frôle celui du public, elle plonge corps et âme dans la peau de cette chanteuse. Alors, d'une voix douce et claire, elle nous livre ses brefs moments de bonheur, ses blessures d'enfance et ses désillusions de l'amour. Nous qui sommes son public, n'étions-nous pas son ami et son confident, de son vivant?

 

Au travers des anecdotes et des réflexions qu'elle nous révèle avec sincérité et naturel, Sophie Le Corre fait revivre cette chanteuse française qui aura le plus marqué le XXème siècle, tant par la grandeur de sa voix que par son destin des plus tragiques. L'identification de l'actrice au personnage qu'elle incarne est telle que le public se laisse porter par ces  moments de grâce ponctués par des chansons d'Edith Piaf.  Soutenant le récit, les danses Flamenca, hip hop et contemporaine viennent rythmer le récit fascinant, prenant part à cette évocation au travers de divers moments de danse qui sont perçus comme une métaphore de la vie passionnante de celle qu'on appelait affectueusement "La môme".

 

Edith Piaf a toujours été guidée par l'amour et la passion. C'est aussi dans cette dimension que le Flamenco et l'univers de Piaf se rejoignent et se mêlent en toute harmonie. Annabelle Richefeu avait bien perçu ce lien lorsqu'elle a conçu ce spectacle et qu'elle a eu l'idée d'associer ces deux univers. Cette pièce en est le parfait témoignage.

Musique Alhambra, l'Actualité du Flamenco

 

Elle est née, pas très loin de là, il y a tout juste cent ans ce soir-là. Nous sommes venus pour cet anniversaire au Théâtre de Ménilmontant. Nous nous étions donné rendez-vous à la station Père-Lachaise. C’est dans ce cimetière parisien qu’elle est enterrée, la môme Piaf. Et c’est depuis la mort qu’elle nous revient sous les traits de Sophie Le Corre. La voix d’Edith Piaf, qui nous a accueillis comme des amis, chante encore, chante l’amour, la passion, cette vie courte mais bien remplie, et qui déborde au-delà de la mort. Car Piaf, c’est un peu de nous, des histoires d’amour, des histoires du peuple, une générosité, porte toujours ouverte, une petite bonne femme, élevée comme d’autres à cette époque par les grands-mères, la première était d’origine kabyle (et comme résonne alors ce vers : « je me ferai teindre en blonde si tu me le demandais » !) et la seconde tenait un bordel (et bien sûr, la voix se casse quand elle chante « arrêtez la musique »). Et, dans ce spectacle, sur cette scène, on a le sentiment que Piaf est bien présente : Sophie Le Corre lui donne sa silhouette, dans sa robe noire, une intonation particulière, et la voix monte et les mots d’amour nous atteignent vivants. Étonnamment, point n’est besoin de chanter en espagnol pour que le rythme du flamenco frappe des mains, frappe des pieds : la danse et la chanson ici ont en commun la passion. Certains appellent ça le duende. Flamenco, danse contemporaine, mime, claquettes, hip-hop se sont donné rendez-vous pour ce bal de la vie. « Il y a bal dans ma rue », chantait Édith Piaf.

 

main tenant (canalblog.com)

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